JDB - Migration hébergement 2021

De PedroWiki

Introduction

Objectif de la migration:

  • on reste sur le même provider Cloud.
  • on monte 2 nouveaux serveurs en Debian 10.
  • on contrôle les déploiements par Terraform.
  • on contrôle la gestion fine des serveurs par Ansible.

Ce wiki décrit les installations et configurations faites sur une instance de test (jetable), permettant de valider aussi bien le code Terraform que le code Ansible.

NB: cette migration a été faite depuis un poste Windows, mais toutes les commandes dans WSL (git, terraform, ansible) sont également valables si on travaille depuis un poste ou un serveur Linux.

Versions

  • OS: Debian 10.9
  • Git: 2.20.1
  • Terraform: v1.0.5
  • Ansible: 2.7.7
  • Python (poste de contrôle): 3.7.3
  • Python (node distant): 3.7.3

Liens utiles

Journal de bord de la migration

Préparation du poste

Installation WSL

La migration s'opère depuis un poste Windows 10.

On maximise l'utilisation de WSL pour plus de confort.

Cf la documentation officielle de Microsoft.

Les packages ou applications à installer:

  • Windows Terminal.
  • WSL Debian.

En complément, mais non essentiel pour le projet, activation de WSL2.

Installation VSCode

Pour plus de confort, on installe et on utilisera Visual Studio Code.

Installation Git

Installation

Dans la distribution WSL Debian:

sudo apt-get install git

Configuration

Initialisation de Git en suivant ce super tuto Renater:

cd /mnt/d/Jules/Tech/Git/
git config --global color.diff auto
git config --global color.status auto
git config --global color.branch auto
git config --global user.email "jules@pedrono.fr"
git config --global user.name "jules"
cd scaleway
git init

NB: je n'utilise pour l'instant que le repository local, on ne push pas vers un serveur Gitlab distant ou sur Github.

Exclusions de fichier par gitignore:

git config --global core.excludesfile ./.gitignore

=> à priori sans effet car valeur par défaut contrairement au wiki ci dessus.

vi .gitignore (ignorer /tmp)
git status

Contenu du gitignore (.git/info/exclude):

# git ls-files --others --exclude-from=.git/info/exclude
# Lines that start with '#' are comments.
# For a project mostly in C, the following would be a good set of
# exclude patterns (uncomment them if you want to use them):
# *.[oa]
# *~
/tmp
/old
vi .git/info/exclude
rm .gitignore
git status

Fichiers ignorés

  • /tmp: des fichiers temporaires.
  • /old: des vieux exemples de code, utiles pour ce projet.
  • *.retry: fichiers Ansible de retry limité en cas d'échec précédent.
  • *.plan: les fichiers de planification Terraform
  • scwcreds.sh: script de stockage des creds Scaleway.

NB: certains articles indique qu'il est bon de stocker sous git son fichier d'état Terraform (tfstate), d'autres indiquent que non... En fait tout dépend vers où on commit (son propre poste, ou un repo distant sur internet, éventuellement public comme Github), et du risque potentiel d'exposer des données critiques (creds, chaîne d'accès à une base de donnée, etc...).

Installation Terraform

Installation

Cf la documentation Terraform

Dans la distribution WSL Debian:

sudo apt-get update
sudo apt-get install curl
sudo apt-get install gnupg1
curl -fsSL https://apt.releases.hashicorp.com/gpg | sudo apt-key add -
sudo apt-get install lsb-release

Cf cette doc pour le troubleshooting lors de l'ajout du repository.

sudo apt-get install software-properties-common
sudo apt-add-repository "deb [arch=$(dpkg --print-architecture)] https://apt.releases.hashicorp.com $(lsb_release -cs) main"
sudo apt install terraform

Cf ce tuto pour l'ajout du provider Scaleway.

Bloc à placer avant la déclaration du provider:

terraform {
  required_providers {
    scaleway = {
      source = "scaleway/scaleway"
    }
  }
  required_version = ">= 0.13"
}

Configuration

jules@DESKTOP-QQG9015:/mnt/d/Jules/Tech/Git/scaleway/terraform$ terraform init

Initializing the backend...

Initializing provider plugins...
- Finding latest version of scaleway/scaleway...
- Installing scaleway/scaleway v2.1.0...
- Installed scaleway/scaleway v2.1.0 (signed by a HashiCorp partner, key ID F5BF26CADF6F9614)

Partner and community providers are signed by their developers.
If you'd like to know more about provider signing, you can read about it here:
https://www.terraform.io/docs/cli/plugins/signing.html

Terraform has created a lock file .terraform.lock.hcl to record the provider
selections it made above. Include this file in your version control repository
so that Terraform can guarantee to make the same selections by default when
you run "terraform init" in the future.

Terraform has been successfully initialized!

You may now begin working with Terraform. Try running "terraform plan" to see
any changes that are required for your infrastructure. All Terraform commands
should now work.

If you ever set or change modules or backend configuration for Terraform,
rerun this command to reinitialize your working directory. If you forget, other
commands will detect it and remind you to do so if necessary.

Installation Ansible

Cf la documentation officielle Ansible.

sudo apt-get update
sudo apt-cache search ansible
sudo apt-get install ansible

Configuration Scaleway

  • Suppression des clés RSA dans les "Identifiants" du compte Scaleway, et re création avec le contenu de ma clé publique utilisée par défaut.

NB: cette clé sera automatiquement placée par Scaleway dans le authorized_keys du user root au moment du déploiement de l'instance.

Vérification de la fingerprint de ma clé publique:

jules@DESKTOP-QQG9015:~$ ssh-keygen -l -E md5 -f ./id_rsa_jules.pub
2048 MD5:bc:c2:f5:6f:a9:03:97:fb:fc:65:3f:f0:de:d1:31:24 jules@DESKTOP-QQG9015 (RSA)
  • Suppression des anciennes clés d'API et re création d'une paire clé/clé secrète.

Code Terraform

Documentations utiles

Choix de départ: on colle tout le code Terraform dans un seul main.tf.

Code du projet

Etapes:

  • Câblage du provider Scaleway:
terraform {
  required_providers {
    scaleway = {
      source = "scaleway/scaleway"
    }
  }
  required_version = ">= 0.13"
}
  • Déclaration du provider:
provider "scaleway" {
  access_key      = "<clé API Scaleway>"
  secret_key      = "<clé secrète de la clé d'API>"
  project_id      = "<utiliser l'ID de l'organisation Scaleway>"
  zone            = "fr-par-1"
  region          = "fr-par"
}
  • Réservation d'une IP publique:
resource "scaleway_instance_ip" "public_ip" {}
  • Configuration du Security Group:
resource "scaleway_instance_security_group" "test-sg" {
  inbound_default_policy  = "drop"
  outbound_default_policy = "accept"
  name = "tf-test-sg"

  inbound_rule {
    action = "accept"
    port   = "22"
    ip     = "<IP publique du poste ou serveur d'administration>"
  }

  inbound_rule {
    action = "accept"
    port   = "80"
  }

  inbound_rule {
    action = "accept"
    port   = "443"
  }
}
  • Déclaration de l'instance serveur:
resource "scaleway_instance_server" "test-srv" {
  type  = "DEV1-S"
  image = "debian_buster"
  name = "tf-test-srv"
  state = "started"

  tags = [ "test", "web" ]

  ip_id = scaleway_instance_ip.public_ip.id

  security_group_id = scaleway_instance_security_group.test-sg.id
}

NB:

  • A confirmer, mais les types d'instance DEV n'ont pas l'air de supporter un disque additionnel, donc on retire ce bout de code de l'exemple fourni par Scaleway et on se contente du disque local de base (20Go pour DEV1-S).
  • la proposition de la doc Scaleway d'utiliser une clé organization_id n'est plus valable dans cette version de Terraform, cf ce tuto Terraform. A partir de là, on remplace organization_id par project_id, et on fixe par défaut la valeur à l'ID de notre organisation Scaleway.

Code Ansible

Documentations utiles

Premiers pas:

Debug des appels distants à Python

Solution "sale"

NB: Dans notre cas, les appels ansible échouaient avec une erreur du type:

"/bin/sh: 1: /usr/bin/python: not found\r\n",

Sur le node contrôlé par Ansible, on constate en effet que ce fichier n'existe pas, on contourne brutalement la situation via la commande suivante:

ln -s /usr/bin/python3.7 /usr/bin/python

Solution "propre"

La documentation Ansible sur la gestion de l'inventaire précise que via l'inventaire, on peut préciser explicitement le binaire python à utiliser:

<alias>   ansible_host=<ip_serveur> ansible_python_interpreter=/usr/bin/python3.7

NB: ceci évite d'avoir à passer des commandes en local sur le serveur distant.

Debug des problèmes liés à la mise à jour du cache Aptitude

Lors des installations de packages, on peut demander à Ansible de mettre à jour le cache Aptitude avant d'installer (update_cache):

Exemple de task:

    - name: Install Lets Encrypt
      apt:
        name: letsencrypt
        update_cache: yes
        state: latest    

Lors des premiers runs de playbook sur le serveur de tests, on tombe sur des erreurs indiquant un besoin de validation de modification de configuration de repository pour Aptitude sur le remote node. Ce message correspond aux erreurs suivantes lorsqu'on lance une mise à jour manuelle du cache sur le remote node:

root@tf-test-srv:~# apt-get update
Get:1 http://security.debian.org/debian-security buster/updates InRelease [65.4 kB]
Get:2 http://deb.debian.org/debian buster InRelease [122 kB]
Get:3 http://deb.debian.org/debian buster-updates InRelease [51.9 kB]
Get:4 http://deb.debian.org/debian buster-backports InRelease [46.7 kB]
Hit:5 http://ppa.launchpad.net/scaleway/stable/ubuntu focal InRelease
Reading package lists... Done
E: Repository 'http://security.debian.org/debian-security buster/updates InRelease' changed its 'Suite' value from 'stable' to 'oldstable'
N: This must be accepted explicitly before updates for this repository can be applied. See apt-secure(8) manpage for details.
N: Repository 'http://deb.debian.org/debian buster InRelease' changed its 'Version' value from '10.9' to '10.10'
E: Repository 'http://deb.debian.org/debian buster InRelease' changed its 'Suite' value from 'stable' to 'oldstable'
N: This must be accepted explicitly before updates for this repository can be applied. See apt-secure(8) manpage for details.
E: Repository 'http://deb.debian.org/debian buster-updates InRelease' changed its 'Suite' value from 'stable-updates' to 'oldstable-updates'
N: This must be accepted explicitly before updates for this repository can be applied. See apt-secure(8) manpage for details.

Solution "sale"

Après quelques recherches Google, on identifie une méthode permettant de supprimer ces erreurs (méthode confirmée sur d'autres sources, à éclairer par lecture du man apt-get).

root@tf-test-srv:~# apt-get update --allow-releaseinfo-change
Get:1 http://security.debian.org/debian-security buster/updates InRelease [65.4 kB]
Get:2 http://deb.debian.org/debian buster InRelease [122 kB]
Get:3 http://deb.debian.org/debian buster-updates InRelease [51.9 kB]
Hit:4 http://deb.debian.org/debian buster-backports InRelease
Hit:5 http://ppa.launchpad.net/scaleway/stable/ubuntu focal InRelease
Get:6 http://security.debian.org/debian-security buster/updates/main Sources [199 kB]
Get:7 http://security.debian.org/debian-security buster/updates/main amd64 Packages [302 kB]
Get:8 http://security.debian.org/debian-security buster/updates/main Translation-en [158 kB]
Get:9 http://deb.debian.org/debian buster/main Sources [7836 kB]
Get:10 http://deb.debian.org/debian buster/main amd64 Packages [7907 kB]
Get:11 http://deb.debian.org/debian buster/main Translation-en [5968 kB]
Get:12 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main Sources.diff/Index [7624 B]
Get:13 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main amd64 Packages.diff/Index [7624 B]
Get:14 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main Translation-en.diff/Index [5164 B]
Get:15 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main Sources 2021-06-21-1401.46.pdiff [923 B]
Get:16 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main Sources 2021-06-23-1401.37.pdiff [15.6 kB]
Get:17 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main amd64 Packages 2021-06-21-1401.46.pdiff [656 B]
Get:18 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main amd64 Packages 2021-06-23-1401.37.pdiff [4999 B]
Get:16 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main Sources 2021-06-23-1401.37.pdiff [15.6 kB]
Get:19 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main Translation-en 2021-06-21-1401.46.pdiff [719 B]
Get:18 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main amd64 Packages 2021-06-23-1401.37.pdiff [4999 B]
Get:20 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main Translation-en 2021-06-23-1401.37.pdiff [6585 B]
Get:20 http://deb.debian.org/debian buster-updates/main Translation-en 2021-06-23-1401.37.pdiff [6585 B]
Fetched 22.4 MB in 7s (3169 kB/s)
Reading package lists... Done
N: Repository 'http://security.debian.org/debian-security buster/updates InRelease' changed its 'Suite' value from 'stable' to 'oldstable'
N: Repository 'http://deb.debian.org/debian buster InRelease' changed its 'Version' value from '10.9' to '10.10'
N: Repository 'http://deb.debian.org/debian buster InRelease' changed its 'Suite' value from 'stable' to 'oldstable'
N: Repository 'http://deb.debian.org/debian buster-updates InRelease' changed its 'Suite' value from 'stable-updates' to 'oldstable-updates'

=> les erreurs lors de l'update manuel disparaissent. => à partir de là, les erreurs lors d'une tâche d'installation de package avec mise à jour préalable du cache aptitude disparaissent également.

Solution "propre"

Toujours dans l'idée d'éviter de se connecter au serveur distant pour y passer des commandes en local, on peut (comme précisé sur ce forum) passer la commande à distance:

ansible <alias> -m command -a '<commande shell>'

Ex:

ansible jules -m command -a 'sudo apt-get update --allow-releaseinfo-change'

NB: le passage de cette commande ansible produit des warning sur l'utilisation de sudo au lieu de become, on les laisse de côté étant donné qu'on est sur de la commande one shot.


Control node à proximité du remote node

Cette bonne pratique Ansible n'est pas respectée dans le cadre du projet dans un premier temps.

Pour la mettre en oeuvre il faudrait:

  • envisager l'utilisation d'une instance bastion (à accès très limités) chez Scaleway, cette instance porterait l'application Ansible et les playbooks.
  • envisager de pousser les playbooks sur un repository type Gitlab ou Github afin de pouvoir cloner les projets une fois les modifications poussées sur le repository.

Constitution de la liste d'hôtes / l'inventaire

Cf la documentation officielle Ansible sur la gestion de l'inventaire de parc.

Il y a de nombreuses façons de désigner les machines de l'inventaire:

  • via une option de la ligne de commande ansible-playbook.
  • via un fichier d'inventaire local au projet.
  • via un fichier d'inventaire global dans /etc/ansible/hosts.

Solution initiale

Dans un premier temps on applique une configuration simpliste dans le fichier global, on fera mieux ensuite:

sudo vi /etc/ansible/hosts
...
[testservers]
<ip_publique_serveur>

Solution définitive: l'inventaire dans le dossier du projet

On s'appuie sur Le PDF décrivant les bonnes pratiques Ansible.

Constitution (dossiers/fichiers) de l'inventaire:

inventory/
├── group_vars
│   └── prodservers.yml
├── hosts
└── host_vars
    ├── denz.yml
    └── jules.yml

Les contraintes:

  • dans group_vars, les noms des fichiers yml doivent correspondre aux noms des groupes dans l'inventaire.
  • dans host_vars, les noms des fichiers yml doivent correspondre aux noms des hôtes dans l'inventaire.

Prise en compte de cet inventaire:

  • création d'un fichier ansible.cfg spécifique au projet.
  • son contenu est le suivant:
[defaults]
inventory       = ./inventory/hosts

Enfin, une contrainte spécifique à mon environnement perso (WSL sur Windows):

  • pour permettre d'accéder aux fichiers via VSCode, stockage de l'arborescence dans un dossier d'un des disques du Windows.
  • dans ce cas, la gestion des droits n'est pas standard, et les droits sont très/trop larges en fonction des exigences côté Linux.
  • 1 solution possible est présentée ici: solution non adaptée (cf caveats) car l'édition des fichiers via un éditeur Windows (ex: VSCode) va systématiquement recoller des droits windows...
  • 1 solution plus laxe identifiée dans la documentation officielle Ansible: désigner le fichier ansible.cfg local au projet par une variable d'environnement:
export ANSIBLE_CONFIG="/mnt/d/Jules/Tech/Git/scaleway/ansible/ansible.cfg"

Gestion des utilisateurs

Cf La documentation Ansible du module User ainsi que cette documentation Ansible sur la gestion du module Authorized_keys.

Bonne pratique:

  • Il est recommandé d'utiliser un autre utilisateur que root pour effectuer l'établissement de la session SSH par Ansible.
  • Il faut privilégier l'usage d'un compte de déploiement ayant les droits suffisants pour passer toutes les commandes nécessaires en sudo.
  • Il faut ensuite utiliser la directive become permettant de gérer les élévations de privilèges pour les tâches qui le nécessitent.

Le choix fait dans le cadre de cette migration est de:

  • créer un playbook à exécuter à la création d'un serveur, ou à chaque ajout/suppression d'utilisateur de déploiement.
  • ce playbook sera à exécuter en tant que root (puisque Scaleway livre ses serveurs avec un accès root autorisé et la ou les clés RSA d'administration autorisées à se connecter).
  • tous les autres playbook seront joués avec l'utilisateur local de ma session WSL (l'utilisateur de déploiement aura le même login que mon compte WSL).

Playbook:

---
  - name: Playbook de creation des users sudoers
    hosts: all
    vars:
      sudoers:
        - jules

    tasks:
      - name: Make sure we have a 'wheel' group
        group:
          name: wheel
          state: present

      - name: Allow 'wheel' group to have passwordless sudo
        lineinfile:
          dest: /etc/sudoers
          state: present
          regexp: '^%wheel'
          line: '%wheel ALL=(ALL) NOPASSWD: ALL'
          validate: visudo -cf %s

      - name: Add sudoers users to wheel group
        user:
          name: "{{ item }}"
          shell: /bin/bash
          groups: wheel
          append: yes
        with_items: "{{ sudoers }}"

      - name: Add jules public key
        authorized_key:
          user: "{{ item }}"
          state: present
          key: "{{ lookup('file', '<chemin_local_de_la_cle_publique_rsa>') }}"
        with_items: "{{ sudoers }}"

...

Dans les fils de discussions, on trouve des remarques pertinentes sur l'utilisation de sudoers.d à la place du fichier global sudoers, à tester dans un second temps si possible.

NB: ceci n'est évidemment pas une vraie gestion d'utilisateurs en bonne et dûe forme, et correspond plutôt aux besoins très simples du projet (1 seul ops utilisant toujours la même clé RSA pour l'authentification par exemple).

Déploiement des packages

Cf cette vieille doc Scaleway sur l'installation d'Apache par Ansible.

On peut installer un package, explicitement via Aptitude, grâce à une tâche du type:

 tasks:
   - name: Install Apache2 => nom de la tâche, le nommage des tâches est une bonne pratique.
     apt:                  => désignation explicite du gestionnaire de package, puisqu'on ne gère pas un parc hétérogène.
       name: apache2       => nom du package tel que fournit par une recherche Aptitude.
       update_cache: yes   => mise à jour du cache Aptitude avant l'installation.
       state: latest       => version souhaitée du package.

Playbook:

---
- name: Playbook d'installation des packages debian
  hosts: all
  become: yes

  tasks:
    - name: Install Apache2
      apt:
        name: apache2
        update_cache: yes
        state: latest

    - name: Install php
      apt:
        name: php
        update_cache: yes
        state: latest

    - name: Install lib curl
      apt:
        name: php-curl
        update_cache: yes
        state: latest

    - name: Install lib mbstring
      apt:
        name: php-mbstring
        update_cache: yes
        state: latest

    - name: Install lib zip
      apt:
        name: php-zip
        update_cache: yes
        state: latest

    - name: Install lib imagick
      apt:
        name: php-imagick
        update_cache: yes
        state: latest

    - name: Install Lets Encrypt
      apt:
        name: letsencrypt
        update_cache: yes
        state: latest                           
...

NB:

  • le code peut être largement factorisé en bouclant sur la liste de packages requis.
  • la mise à jour systématique du cache Aptitude est discutable car elle pénalise la durée d'exécution de chaque tâche.
 ---
   - name: Playbook packages factorise
     hosts: all
     become: yes
     vars:
       pkgs:
         - apache2
         - php
         - php-curl
         ...
         - letsencrypt

     tasks:
       - name: Install packages
         apt:
           name: "{{ item }}"
           update_cache: yes
           state: latest
         with_items: "{{ pkgs }}"

En fin de compte, le with_items dans le module apt est déprécié et la tâche devient encore plus simple:

  tasks:
    - name: Install all web packages
      apt:
        name: "{{ pkgs }}"
        update_cache: yes
        state: latest

Installation des modules Apache2

Cf La documentation officielle du module Apache2.

Liste des modules:

  • ssl
  • expires
  • rewrite
  • headers

Tâche type d'installation:

    - name: Install apache SSL module
      apache2_module:
        state: present
        name: ssl
        identifier: ssl_module

NB:

  • On devrait pouvoir installer les modules via l'option name, en utilisant le nom du module tel que fourni par
    apache2ctl -M
    et en supprimant le pattern _module, mais lors des appels de playbook, les noms des modules ne sont pas reconnus et Ansible conseille d'utiliser l'option identifier.
  • En utilisant identifier et en y mettant les noms de modules tels que fournis par la commande précédente, cela fonctionne.
  • CONTRAINTE: soit il faudrait pouvoir parser un tableau à 2 colonnes (name et identifier, par module) pour factoriser la tâche, soit on crée une tâche par module. Je fais le 2eme choix étant donné le faible nombre de modules à activer.
  • ces modules sont installés dans le même playbook que celui servant à installer les packages aptitude, et on choisit volontairement d'installer les mêmes modules sur les 2 machines en deb10.

Gestion des vhosts Apache

On choisit pour l'instant de se passer de templates Jinja et de variables à instancier du fait du faible nombre de vhosts à gérer (1 à 3 par machine) et de l'absence d'ajout régulier de confs.

On reprend donc chaque fichier de configuration Apache2 sur les prods de départ. On stocke ces confs dans des fichiers locaux au projet, et on utilise une tâche de copie de fichier:

    - name: Copy vhost www Jules
      copy:
        src: ./files/jules_www.pedrono.fr.conf
        dest: /etc/apache2/sites-available/www.pedrono.fr.conf

Faute d'identifier un module permettant la gestion fine des vhosts pour Apache2, on procède "manuellement":

  • utilisation du module command pour appeler a2ensite.
  • utilisation du module command pour appeller apache2ctl graceful.
    - name: Enable vhost www Jules
      command: a2ensite www.pedrono.fr.conf

    - name: Apache Graceful
      command: apache2ctl graceful

On peut aussi utiliser un handler pour gérer le redémarrage (inspiré de cet article):

  - tasks:
    ...
    - name: Enable vhost peaudeau
      command: a2ensite www.peaudeau.fr.conf
      notify:
        - restart apache2

  handlers:
    - name: restart apache2
      service:
        name: apache2
        state: restarted

Gestion des bases de données

Pré requis

Pour fonctionner correctement, les modules mysql_db et mysql_user ont besoin d'un module python sur les nodes distants: python3-pymysql.

On installe ce package via le playbook de gestion des packages.

Globalement

MariaDB s'installe par défaut avec un accès root sans mot de passe, ce qui n'est pas très propre.

Identification d'une méthode pour effectuer le changement de mot de passe.

  tasks:
    - name: fix empty root password
      mysql_user:
        login_unix_socket: /var/run/mysqld/mysqld.sock
        name: 'root'
        password: "{{ mysql_pass }}"
        state: present

NB: le mot de passe est passé via des variables d'hôte de l'inventaire.

On stocke également en local sur les serveurs le .my.cnf contenant le nouveau mot de passe:

    - name: set .my.cnf file for root
      copy:
        src: ./files/my.cnf
        dest: /root/.my.cnf

Enfin, application d'une tâche de suppression des comptes "anonymes":

    - name: Removes all anonymous user accounts
      mysql_user:
        login_unix_socket: /var/run/mysqld/mysqld.sock
        name: ''
        host_all: yes
        state: absent

NB: il existe sans doute d'autres tâches à appliquer pour sécuriser le service MariaDB, mais on en reste là pour l'instant.

Spécifique: bases applicatives

On utilise des tâches de création des bases:

  tasks:
    - name: Create database test
      mysql_db:
        name: test
        login_unix_socket: /var/run/mysqld/mysqld.sock
        state: present

NB:

  • on désigne le socket unix plutôt que l'hôte pour accéder au service et s'authentifier, car MariaDB est configuré par défaut pour fonctionner de cette manière comme l'indique la documentation officielle Ansible.
  • l'autre option serait de revoir la configuration du service MariaDB pour utiliser le socket TCP pour l'authentification.

On utilise également des tâches de création des users applicatifs:

    - name: Create database user for testuser
      mysql_user:
        login_unix_socket: /var/run/mysqld/mysqld.sock
        state: present
        name: testuser
        password: "{{ mysql_pass_testuser }}"
        priv: 'test.*:ALL,GRANT'

NB: le mot de passe MySQL du user est passé via des variables de host (puisque les mots de passe sont tous différents d'un user à un autre).

Problème rencontré: utilisation de listes de DB

Lors des tests initiaux, utilisation de la syntaxe préconisée par la documentation officielle du module:

- name: Create new databases with names 'foo' and 'bar'
  community.mysql.mysql_db:
    name:
      - foo
      - bar
    state: present

Après les 1ers tests, on constate:

  • que sur une liste d'un item (ex: foo) la base est créée avec le nom incorrect ['foo'].
  • que sur une liste de plusieurs items (ex: foo et bar) une seule base est créée avec un nom pourri: ['foo','bar']

Je ne fais pas de mises à jour manuelle du module (via Galaxy) ni d'ouverture d'issue, en revanche vu le faible nombre de bases à gérer je choisis d'utiliser 1 tâche par base pour contourner le problème.

Application des configurations Terraform

Planifier les modifications:

terraform plan

Planifier les modifications ET produire un fichier de planification:

terraform plan -out <fichier_de_planif>

Appliquer les modifications:

terraform apply

Application des modifications telles que planifiées:

terraform apply "<fichier_de_planif>"

Cf cette documentation Terraform sur le CLI et les états: Si un objet a été modifié "dans la vraie vie" et que son état n'est plus cohérent avec les états connus de terraform, il est possible d'importer l'état "de la vraie vie" pour rendre cohérents les états terraform. Cela permet de rattraper les écarts, par exemple, quand on n'a pas été rigoureux et qu'on a géré les objets par d'autres biais que terraform (ex: console Scaleway):

terraform import <nom_ressource_terraform> <region>/<id_de_l_objet_instancié>

Vous pouvez lister les objets connus de terraform:

terraform state list

Ex:

jules@DESKTOP-QQG9015:/mnt/d/Jules/Tech/Git/scaleway/terraform$ terraform state list
scaleway_instance_ip.public_ip
scaleway_instance_security_group.test-sg
scaleway_instance_server.test-srv

Vous pouvez également lister l'état connu d'un objet par terraform:

terraform state show <nom_ressource_terraform>

Ex:

jules@DESKTOP-QQG9015:/mnt/d/Jules/Tech/Git/scaleway/terraform$ terraform state show scaleway_instance_server.test-srv
# scaleway_instance_server.test-srv:
resource "scaleway_instance_server" "test-srv" {
    additional_volume_ids = []
    boot_type             = "local"
    bootscript_id         = "<id_bootscript>"
    enable_dynamic_ip     = false
    enable_ipv6           = false
    id                    = "fr-par-1/<id_instance>"
    image                 = "debian_buster"
    ip_id                 = "fr-par-1/<id_ip>"
    ipv6_prefix_length    = 0
    name                  = "tf-test-srv"
    organization_id       = "<id_organization>"
    private_ip            = "<ip_privee>"
    project_id            = "<id_projet>"
    public_ip             = "<ip_publique>"
    security_group_id     = "fr-par-1/<id_sg>"
    state                 = "started"
    tags                  = [
        "test",
        "web",
    ]
    type                  = "DEV1-S"
    zone                  = "fr-par-1"

    root_volume {
        delete_on_termination = true
        size_in_gb            = 20
        volume_id             = "fr-par-1/<id_volume>"
    }
}

Application des configurations Ansible

Jouer un playbook:

ansible-playbook <nom_du_playbook>.yml

Possibilités de surcharges:

  • -vvv: augmenter le niveau de verbosité (débug).
  • -u: forcer l'usage d'un utilisateur spécifique (autre que celui de la session linux en cours).
  • --private-key <path_to_priv_key>: forcer l'usage d'une paire de clé RSA spécifique.

Etapes de migration pour la prod

Steps de migration

  • Rédaction (duplication) du code Terraform pour les 2 serveurs de prod.
  • Planification dans un fichier de plan, et application Terraform.
  • Récupération via
    terraform state show <id_objet_terraform_serveur>
    des IPs publiques des 2 nouveaux serveurs.
  • Mise à jour de l'inventaire Ansible global.
  • Ajout des groupes, des alias, et des options d'inventaire concernant la version du binaire Python.
  • Test de ping d'un des 2 serveurs.
jules@DESKTOP-QQG9015:/mnt/d/Jules/Tech/Git/scaleway/ansible/init$ ansible jules -m ping -u root
jules | SUCCESS => {
    "changed": false,
    "ping": "pong"
}
  • Tests pour l'application d'un playbook par host ou groupe => ECHEC, à reprendre plus tard.
  • Application en root du playbook de création du user de déploiement.
  • Correction de la désignation du chemin de la clé publique suite à la création des répertoires.
  • Arrêt par Terraform du serveur de test.
  • Mise en commentaire du serveur de test dans l'inventaire Ansible (pour éviter les échecs lors d'un hôte injoignable).
  • Factorisation de la tâche d'installation des packages, à exécuter sur une liste de packages.
  vars:
    pkgs:
      - apache2
      - php
      - php-curl
      - php-mbstring
      - php-zip
      - php-imagick
      - letsencrypt
      - mariadb-server

  tasks:
    - name: Install all web packages
      apt:
        name: "{{ pkgs }}"
        update_cache: yes
        state: latest
  • Création des databases:
    • via depapt.yml installation complémentaire: python3-pymysql.
    • identification du problème d'accès aux DB: par défaut, authentification MariaDB via le socket unix (fichier) => désignation de localhost à remplacer dans les tâches Ansible mysql.
    • 1 playbook common.yml pour la sécurisation (accès root avec mdp entre autre).
    • 1 playbook pour les bases de Jules.
    • 1 playbook pour les bases de Denz.
  • Rapatriement de l'inventaire Ansible dans le projet:
    • 1 dossier inventory
jules@DESKTOP-QQG9015:/mnt/d/Jules/Tech/Git/scaleway/ansible$ tree inventory/
inventory/                 Dossier d'inventaire
├── group_vars             Dossier pour les variables de groupes
│   └── prodservers.yml
├── hosts                  Fichier d'inventaire
└── host_vars              Dossier pour les variables d'hôtes
    ├── denz.yml
    └── jules.yml
    • création d'un fichier de configuration Ansible (ansible.cfg) dans le dossier ansible et export d'une variable d'environnement pour contourner le pb de droits trop larges sur le fichier (liés à l'utilisation d'une arbo Windows dans WSL).
  • Confs apache:
    • récupération via scp des confs Apache2 actives en prod dans apache/files/.
    • copie de ces fichiers sur les serveurs via tâche ansible.
    • pour distinguer les vhosts par machine:
      • 1 playbook Jules.
      • 1 playbook Denz.
    • Test de 2 méthodes pour la prise en compte des confs Apache:
      • utilisation d'un handler.
      • OU utilisation du module command pour appeler
        apache2ctl restart/graceful
        .
    • dans le playbook de déploiement des packages (depapt.yml) ajout de tâches apache2_module pour l'activation des modules Apache2 (reprise des modules installés sur les prods d'origine).
  • Début des tests:
    • dump des bases sur les prods d'origine, et dépôts sur les nouvelles prods en deb10.
    • récupération des DocRoot sur les prods d'origine, et dépôts sur les nouvelles prod en deb10.
    • patch fichier host local et 1er accès: HS beaucoup d'erreurs PHP.
    • comparaison des phpinfo() des anciens et nouveaux serveurs, il manque pas mal de modules PHP:
php-xml
php-gd
php-json
php-mysql
  • Suite à ces ajouts de package, les tests fonctionnent => go pour la migration.
  • Migration applis:
    • à prévoir avant= la durée du TTL de vos entrées, pour moi 10800 secondes): baisser les TTL des entrées à modifier pour accélérer la propagation et limiter le downtime des services.
    • Modification des configurations DNS.
    • Stop d'Apache sur le serveur d'origine.
    • Dernier dump MySQL et réimport sur le serveur de destination.
    • Dernière copie des arbos de vhost depuis le serveur d'origine vers le serveur de destination.
    • Vérification, une fois la propagation OK, qu'on aboutit bien sur la bonne machine.

Ordre d'enchainement des codes Terraform et Ansible

  1. terraform sur le main.tf pour déployer les objets (et donc les serveurs).
  2. mettre à jour l'inventaire Ansible.
  3. application de init/sudoers.yml pour ne plus travailler en root.
  4. application de deploy/depapt.yml pour installer les packages apt et modules apache.
  5. application de db/common.yml pour sécuriser l'accès à MariaDB.
  6. application de db/dbdenz.yml et db/dbjules.yml pour créer les bases MySQL et les users dédiés à leur utilisation.
  7. application de apache/apachedenz.yml et apache/apachejules.yml pour configurer les vhosts Apache2.

Reste à faire

Ansible

  • OK Améliorer la lisibilité des hosts dans l'inventaire Ansible.
  • OK Stocker l'inventaire localement au projet.
  • Ajouter des tags aux items de l'inventaire pour cibler les déploiements dans les playbooks si besoin.
  • Trouver le moyen d'appliquer un playbook par host plutôt qu'en hosts: all, plutôt que de faire des playbooks par machine ou par groupe.
  • OK BOUCLE NATIVE DANS LE MODULE APT Playbook packages => faire 1 boucle sur les briques de PHP pour installer tout PHP en 1 seule tâche.
  • Tester l'ajout d'un fichier d'inclus dans /etc/sudoers.d/ plutôt qu'un ajout de ligne dans /etc/sudoers pour les users privilégiés
  • INUTILE, FAIT VIA INVENTAIRE Voir si la mise en place du lien symbolique pour python peut se faire via Cloud Init (cf documentation terraform).

Terraform

  • Stockage des états terraform pour permettre le partage avec un autre admin (ex: bucket S3).
  • OK VARIABLE D'ENV Crédentiels Terraform à passer en variable d'environnement pour ne plus les écrire explicitement dans le code Terraform.
  • Evaluer l'utilité des datas sources ssh key.
  • Variabiliser les environnements (Jules, Denz, Test) pour ne pas dupliquer le code Terraform à chaque nouvelle machine?
  • Ajouter des règles Terraform Security Group en sortie pour permettre l'envoi de mails via Gmail.

Applis web

  • migration finale des données + bascule DNS.
    • Wiki: OK
    • Www: OK
    • init: à décommissionner suite fin support flash
  • OK sur bascule DNS OK, générer les certifs LE.
  • OK FAIT PAR CERTBOT configuration SSL des vhosts.
  • OK FAIT PAR CERTBOT automatiser le renew des certifs LE.
  • upgrade mediawiki: d'après l'article, de 1.30 vers la 1.35 (legacy version, because php7.4 pour la dernière version) upgrade en 1 step.

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